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LISI 2011 —
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— document de référence
Documents spécifiques à l’Assemblée Générale
– Le comité des risques sécurité et environnement, mis en place en
2001, identifie et répertorie les risques inhérents puis engage les
actions correctives nécessaires.
Principales procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière
– Le Groupe revoit annuellement un plan stratégique pluriannuel (4-5
ans) et détermine à ce titre un plan prioritaire d’actions. Le budget de
l’exercice à venir s’inscrit dans ce plan avec une perspective limitée
à 12 mois. Le processus de planification fait l’objet de validations
successives au niveau du Comité Exécutif du Groupe puis au
niveau du Conseil d’Administration. La mesure de l’avancement
de la réalisation du budget est réalisée mensuellement à tous les
niveaux : unités élémentaires de gestion, B.U., divisions et Groupe.
– La consolidation mensuelle des indicateurs de gestion, du compte
de résultat, du bilan et du tableau de financement permet une
mesure précise dans des délais rapprochés de la date de clôture et
facilite les prises de décision.
– Le processus achats et investissements s’inscrit également dans
la démarche stratégique et budgétaire. Tout engagement d’achats
ou d’investissements qui dévie des autorisations budgétaires fait
l’objet d’un accord préalable au niveau approprié.
– Le processus ventes et contrats fait l’objet d’une revue spécifique
des équipes locales, B.U, divisions ou Groupe suivant les seuils de
signification avant l’engagement réel.
– Le processus trésorerie-financement fait également l’objet
d’engagement spécifique. Ainsi à titre d’exemple, tous les
placements financiers sont gérés au niveau du Groupe.
– Le processus paie est géré au niveau des entités opérationnelles et
périodiquement revu tant par la cellule audit interne que par les
auditeurs externes.
– Le processus hygiène, sécurité et environnement (HSE) fait l’objet
d’une revue mensuelle des indicateurs de gestion (taux d’accident
du travail, non conformités etc.) et des principaux plans d’actions
qui en découlent.
Réalisations 2011 et perspectives
– La Direction du Contrôle Interne a réalisé 13 missions d’audit
et 15 missions de suivi des recommandations. L’ensemble du
périmètre des sites de LISI est couvert à l’exception des nouvelles
entités acquises en 2011.
– Dans un contexte encore difficile en 2011, certaines interventions
ont été menées pour répondre à des problématiques spécifiques
telles que des réconciliations d’inventaire avec les centres
logistiques, des Reporting d’ERP insuffisamment fiables, ou des
contrôles d’engagements de dépenses. Elles feront l’objet d’un suivi
en 2012.
– La démarche de « Risk Management », qui a pour but de renforcer
le contrôle interne au sein du Groupe, fait aujourd’hui partie
intégrante d’un processus déployé de manière systématique sur
l’ensemble des divisions.
– Un Référentiel sur le Contrôle Interne est en cours d’élaboration. Il
s’appuie sur un Questionnaire reprenant l’ensemble des processus
du Manuel de Contrôle Interne : Achats, Investissements, Ventes,
Stocks, Trésorerie, Ressources Humaines. Un suivi particulier sera
porté pour toute unité de gestion dont le niveau de contrôle interne
ne passera pas 80 % du score établi sur ce questionnaire.
– En marge de la cellule de Contrôle Interne, la cellule d’Audit HSE
(Hygiène, Sécurité et Environnement) a pris ses pleines fonctions de
coordination au niveau du Groupe des actions HSE et d’exécution
des missions d’audits HSE dans tous les sites. Par ailleurs, des
interventions seront menées conjointement avec le Contrôle Interne
pour mesurer l’efficacité du processus Maintenance dans les sites.
– Par ailleurs, la Direction Générale de LISI a mis en place une gestion
de trésorerie centralisée. Elle a pour principales fonctions de mettre
en place un cash pooling mondial qui gère les flux et les excédents
de trésorerie et contrôle les risques de taux et de change.
– Enfin, d’autres chantiers transversaux ont été poursuivis comme :
• l’intégration de tableaux d’indicateurs de performance et de flux
financiers dans le système unifié de gestion du Groupe,
• le contrôle d’engagements des investissements majeurs,
• le déploiement de la revue juridique demanière plus systématique,
• la mise en place de la procédure de gestion de crise.
– Le Groupe juge comme satisfaisant les moyens dédiés à la maitrise
du contrôle interne. Les travaux d’audit interne se poursuivront
donc sur le même rythme en 2012, une attention particulière
sera portée sur les nouvelles entités intégrant le Groupe et sur les
thèmes identifiés comme étant à risque.
Conclusion
Les interventions menées afin de renforcer le niveau de contrôle
interne, ont conduit à des recommandations, validées et traitées par
les responsables opérationnels concernés dans les délais fixés. Des
missions de suivi permettent de s’assurer ultérieurement de leur
concrète application.
Le Groupe s’inscrit ainsi dans une démarche de progrès permanent.
En s’appuyant sur une connaissance toujours perfectible et une
implication forte des responsables opérationnels dans les processus
clés, elle facilite ainsi le développement et l’amélioration du contrôle
interne dans le temps.
Gilles KOHLER
Président du Conseil d’Administration