Ces deux modèles ont en effet connu un succès
            
            
              immédiat avec 1 226 commandes fermes pour l’A320
            
            
              Neo en 2011 (contre 150 commandes en 2010) et plus
            
            
              de 1 000 engagements pour le B737 Max de Boeing.
            
            
              Bombardier poursuit de son côté le développement du
            
            
              CSeries, dont la mise en service est programmée
            
            
              en 2014.
            
            
              Airbus a accéléré ses livraisons en poussant sa cadence
            
            
              mensuelle de 36 à 38 appareils en août dernier, ce qui
            
            
              lui a permis d’améliorer le niveau de livraison de ses
            
            
              monocouloirs avec 421 avions livrés contre 401 en
            
            
              2010. Le constructeur européen a prévu de passer à un
            
            
              rythme de 40 appareils par mois dès février 2012, puis
            
            
              à 42 en octobre. Boeing, qui n’a livré que 372 avions
            
            
              en 2011 contre 376 en 2010, a annoncé qu’il passerait
            
            
              d’une cadence mensuelle de 31,5 aujourd’hui à 35 dès
            
            
              le début 2012.
            
            
              
                lES lONg-COurrIErS
              
            
            
              
                ET lES grOS pOrTEurS mONTENT EN
              
            
            
              
                puISSANCE
              
            
            
              Sur le marché des long-courriers, Boeing a atteint le
            
            
              niveau record de 200 commandes nettes enregistrées
            
            
              cette année pour le B777. L’AIRBUS A330 affiche quant
            
            
              à lui 83 commandes nettes et annonce la livraison de
            
            
              87 exemplaires contre 73 pour le B777 et 20 pour le
            
            
              B767. Sur le marché des gros porteurs, enfin, l’incident
            
            
              moteur survenu sur un A380 de Qantas en toute fin
            
            
              2010 n’a pas perturbé les livraisons de l’appareil en
            
            
              2011. L’avionneur européen a même dépassé son
            
            
              objectif en livrant 26 appareils (24 étaient attendus)
            
            
              contre 18 en 2010. Le B747-8, la nouvelle version
            
            
              du « best-seller » de Boeing, a connu davantage
            
            
              de difficultés lors de son entrée en service, mais le
            
            
              constructeur
            
            
              I
            
            
              nitiée en mars 2011, l’acquisition par lISI de 100 %
            
            
              du capital des sociétés Creuzet aéronautique et
            
            
              Indraero-Siren et de leurs filiales respectives Creu-
            
            
              zet polska, Creuzet Maroc et Indraero Maroc, a été
            
            
              finalisée au cœur de l’été. Cette opération, la plus
            
            
              importante jamais réalisée par le Groupe, permet
            
            
              à lISI aeRoSpaCe d’acquérir une taille critique et
            
            
              une visibilité accrue chez la plupart de ses grands
            
            
              clients avionneurs.
            
            
              Des pièces de très haute technologie
            
            
              elle permet également à la division lISI aeRoSpaCe
            
            
              de consolider ses savoir-faire avec l’apport des mé-
            
            
              tiers de Creuzet aéronautique dans la conception et
            
            
              la fabrication d’éléments de structures complexes,
            
            
              comme les pièces de fuselage, et dans les compo-
            
            
              sants mécaniques de très haute technologie comme
            
            
              les bords d’attaque d’aubes de réacteur. le cœur de
            
            
              métier de Creuzet aéronautique et d’Indraero-Siren
            
            
              est basé sur la déformation des métaux, comme le
            
            
              titane, l’acier, l’inox ou l’aluminium afin d’obtenir
            
            
              des formes complexes et dont l’élaboration et la
            
            
              fabrication exigent une très grande maîtrise tech-
            
            
              nologique.
            
            
              Développer des synergies technologiques
            
            
              et commerciales
            
            
              les deux entreprises partagent en partie les mêmes
            
            
              disciplines que celles mises en œuvre par lISI
            
            
              aeRoSpaCe, comme la métallurgie au sens large,
            
            
              le traitement de surface ou le traitement ther-
            
            
              mique des métaux. elles partagent enfin les mêmes
            
            
              clients, ce qui constitue un élément déterminant
            
            
              en matière de synergies commerciales. Implantée
            
            
              à Marmande, dans le lot-et-Garonne, Creuzet aéro-
            
            
              nautique emploie 700 salariés et réalise 60 millions
            
            
              d’euros de chiffre d’affaires. Basée à argenton-sur-
            
            
              Creuse, dans l’Indre, Indraero-Siren emploie 700
            
            
              salariés et réalise un chiffre d’affaires de 50 millions
            
            
              d’euros environ. l’ensemble des sites de ces entre-
            
            
              prises a été regroupé au sein du pôle Composants
            
            
              de structure de lISI aeRoSpaCe. Depuis juillet 2011,
            
            
              cette double acquisition a généré pour le Groupe un
            
            
              chiffre d’affaires additionnel de 58,9 millions d’eu-
            
            
              ros représentant six mois d’activité.
            
            
              Les nouvelles
            
            
              générations
            
            
              d’appareils et de
            
            
              moteurs
            
            
              , plus légers
            
            
              et plus sobres,
            
            
              accélèrent le rythme
            
            
              des programmes
            
            
              chez les avionneurs
            
            
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